Tout comme la lame des couteaux Claude Dozorme qui se doit d’être parfaite, le manche est une pièce à part entière, mûrement réfléchie qui apporte une véritable noblesse et plus-value à l’objet. Ainsi, qu’ils soient habillés de matières nobles, de cuir ou d’incrustations, les manches Dozorme se parent de leurs plus beaux atours.
Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir l’une des matières les plus étonnantes que notre manufacture utilise pour la conception de ses couteaux pliants Laguiole ou Le Thiers® dans leur version « luxe » : la molaire ou défense de mammouth.
Véritable matière d’exception, la molaire de mammouth permet de sublimer encore plus nos gammes de couteaux de poche, de leur apporter à la fois une note d’originalité et un raffinement extrême. Et comble du chic, nos couteaux en molaire de mammouth, entièrement fabriqués en France, au sein de notre manufacture, sont la plupart du temps montés avec une lame en acier Damas de chez Balbach, un spécialiste dont on vous dévoilera les secrets très prochainement.
Une origine qui remonte à la nuit des temps
Les mammouths sont apparus sur Terre il y a 100 000 ans et ont étaient chassés par l’homme préhistorique pour leur viande, leur fourrure et leurs défenses qu’ils utilisaient pour fabriquer des armes, des outils et des statuettes. Disparus il y a 10.000 ans, leurs défenses se trouvent actuellement dans le permafrost (gel éternel) en Sibérie et en Alaska. Ces terres gelées fondent avec le réchauffement climatique. Restées emprisonnées jusque-là dans la terre pendant plusieurs milliers d’années, ces défenses ont gardé leur texture incomparable et leur chaude couleur crème. Pendant leur long séjour sous terre, elles ont absorbé des minéraux qui peuvent les avoir colorées. Quelquefois, les défenses se retrouvent dans un terrain contenant des oxydes de métaux. Dans ce cas, par infiltrations millénaires au cœur de la défense, les oxydes de cuivre lui donnent une coloration bleu-vert, tandis que les oxydes de fer donnent des tons bruns à rougeâtres.
Cet ivoire étant fossilisé, son commerce est donc parfaitement légal (contrairement à l’ivoire d’éléphant). Par ailleurs, l’ivoire de mammouth ou les molaires de mammouth ne sont pas soumis à la convention de Washington et ne nécessite donc pas de certificat d’authenticité.